Honua s’associe au Nid de Pie pour vous présenter les contes sous un autre jour.
Est-ce que les histoires qui ont bercé notre enfance pourraient avoir lieu dans la réalité ? Que se passe-t-il si on enlève la magie ? Cette série de conférences, partant des films d’animation des studios Disney, va vous faire découvrir comment cela se passe dans la réalité.
Vous n’allez plus jamais regarder ces films de la même façon !
En « compensation » de la destruction de certains souvenirs d’enfance, les conférences sont accompagnées de dégustation de produits/verrines dans le thème du film.
On parle de nous :
Au micro de Matthieu Mountels pour Radio Occitania : une interview pour présenter le concept de « Désenchantés », à retrouver ici.
Conférences à venir :
En préparation : Le Livre de la Jungle et 1001 pattes
Conférences passées :
Chapitre 1 : Le Roi Lion (réalisation : Roger Allers et Rob Minkoff, Walt Disney Pictures)
A déguster : tisane d’eucalyptus, ginger beer, Vegemite, salade d’algues, pavlova, verrines à la betterave (par Le Lusso-Traiteur)
Chapitre 3 : suite aux votes en ligne et à l’Eurékafé, le prochain film passé à la loupe seraAlice au Pays des Merveilles (réalisation : Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske, Walt Disney Pictures)
Les phasmes sont des insectes terrestres qui se nourrissent de végétaux. Leurs prédateurs sont principalement des oiseaux, de petits mammifères, des insectes (par exemple : mantes religieuses, fourmis…) et des araignées.
Il existe près de 3000 espèces de phasmes. Ils vivent dans les régions chaudes du globe, la plupart dans les régions tropicales.
Exemple de différentes espèces de phasmes, en vert : aire de répartition des phasmes; (pour les crédits des images, voir à la fin de l’article)
Le saviez-vous ?
L’île de Bornéo est un des endroits où l’on peut trouver le plus d’espèces différentes de phasmes, avec 300 recensées à ce jour. En France métropolitaine, on trouve naturellement 3 espèces de phasmes : le phasme gaulois (Clonopsis gallica), le phasme de Rossi (Bacillus rossi) et le phasme espagnol (Pijnackeria masettii)
En cas d’attaque par exemple, le phasme est capable de se séparer d’un de ses membres pour pouvoir s’échapper. La patte coupée se régénérera au cours des mues suivantes. C’est ce qu’on appelle l’autotomie.
Les femelles de nombreuses espèces de phasmes peuvent se reproduire sans mâle! C’est ce qu’on appelle la parthénogenèse (phénomène par lequel un œuf non fécondé peut donner naissance à un individu). Mais la reproduction sexuée existe aussi les phasmes.
L’insecte le plus grand trouvé à ce jour est un phasme chinois. Découvert en 2014, Phryganistria chinensisZhao mesure 62,4 cm de long pattes dépliées (la longueur d’un bras !).
Parmi les plus petits phasmes connus on trouve des mâles de l’espèce Grylloclonia minima et des femelles Miniphasma prima, dont les corps mesurent 1,75 cm.
Quand l’hiver arrive, il se met à faire plus froid, les arbres perdent leurs feuilles et il arrive que le sol soit tout gelé voire que la neige tombe. C’est le moment où Jason reste dans sa bergerie bien au chaud, et ne sort que pour aller jouer dans la neige. Mais les animaux qui vivent dehors, comment font-ils?
Le début de l’hiver, est vécu de manière très différente par les animaux. Certains d’entre eux sont partis depuis longtemps vers de lointaines contrées, à des milliers de kilomètres de nous, pour profiter d’un climat plus favorable à leur survie et surtout de nourriture car elle se fait plus rare à partir de l’automne chez nous. Vous avez certainement observé les regroupements d’hirondelles cet automne avant qu’elles ne partent pour l’Afrique qu’elles atteindront après avoir parcouru plusieurs milliers de kilomètres. Pourquoi sont-elles parties si loin ? Si pour nous, l’hiver rime avec froid, neige, et faible luminosité, chez nos amis du bout du monde, c’est l’été. Il fait chaud et beau, la nourriture est disponible et ces conditions permettent donc aux hirondelles de survivre. D’autres oiseaux ont également entrepris ce très long périple et passeront l’hiver loin de la France : oies, canards, grives…
Est-ce que tous les animaux migrent loin de chez nous ? Eh bien non car tous n’ont pas la capacité de se déplacer sur de longues distances. Dans ce cas, il leur reste deux possibilités : continuer à l’extérieur ou cesser presque toutes leurs activités. En regardant par la fenêtre ou en vous promenant, vous verrez sans doute de nombreuses espèces d’oiseaux (mésanges, merles, tourterelles, pigeons) ou d’insectes présentes dans les jardins. Et que dirent de ces chevreuils et des sangliers qui, à la tombée de la nuit, galopent dans les champs à la recherche de quelques pousses de végétaux ? Toutes ces espèces sont adaptées au froid et peuvent supporter de vivre dehors.
En revanche, lorsque ni migrer ni vivre en extérieur n’est possible, y a-t-il une autre stratégie ? Oui bien sûr ! Il n’y a qu’à demander aux marmottes ce qu’elles en pensent.
Marmottes. Licence Creative Commons, Sylvain Haye
Les marmottes préparent l’hiver très longtemps à l’avance parce que pendant que nous décorons notre sapin de Noël, les marmottes dorment profondément depuis des semaines, elles ne bougent plus, respirent très faiblement et leur rythme cardiaque est si ralenti qu’on le perçoit à peine. Pendant l’automne, elles ont fait des stock de nourriture (elles ont beaucoup mangé pour être capables de survivre sans se rassasier pendant des mois) et ont aménagé leur terrier de sorte à pouvoir y vivre et à y dormir sans arrêt pendant plusieurs semaines. Elles se réveilleront au printemps, en même temps que bien d’autres animaux endormis par l’hiver.
Nous sommes sûrs que vous connaissez de nombreux exemples d’animaux qui à l’instar de la marmotte cessent leurs activités pendant l’hiver. A vous de jouer en famille et de proposer le plus grand nombre d’espèces…Parmi vos propositions, il y aura sans doute le hérisson, le loir, les lérots… en tout cas beaucoup de mammifères. (Attention, l’ours cache bien son jeu : il ne cesse pas totalement ses activités car l’hiver est la période où naissent les oursons. C’est donc une période d’intenses activités et de chamboulements pour les mamans ourses). Il ne faut pas oublier les lézards, les tortues et… les insectes.
Lérot. Licence Creative Commons, Jctramasure
Et oui, les insectes aussi s’endorment pendant l’hiver, on appelle ça la diapause. Il s’agit d’un arrêt temporaire des activités de reproduction, de nourrissage et de digestion qui
a des répercussions sur le comportement des insectes. Ainsi pendant l’hiver, de nombreux insectes ne sont plus visibles : ils se cachent en attendant le retour du printemps. Si certains sont à l’état d’adultes camouflés dans les feuilles mortes ou dans le sol (coccinelles, carabes, fourmis, abeilles), d’autres sont en fait enfouis dans le sol à l’état d’œufs ou de larves. Ils ont totalement cessé de se développer lorsque les températures, la luminosité et la photopériode (rapport nombre d’heures de jour/nombre d’heures de nuit) ont diminué. Leur développement reprendra au printemps. De quels insectes parle-t-on ? Des papillons, des moustiques, des mouches… Si les températures sont négatives, leur corps gèle et ils ne peuvent pas survivre. En conséquence, ils attendent l’arrivée du printemps dans des états plus résistants, qui n’ont pas besoin de nourriture.
Papillon citron en hiver. C’est l’un des rares papillons qui peut résister à l’hiver à l’état adulte. Licence Creative Commons, Harald Süpfle
Toutes ces stratégies ne sont pas apparues par hasard. Elles sont le résultat de milliers d’année d’évolution. Les changements climatiques globaux peuvent modifier ces comportements mais nous ne savons pas encore comment. De nombreux scientifiques s’intéressent à cette question car notre climat change très rapidement et les animaux doivent s’y adapter.
Cet automne, l’association Honua vous donne rendez-vous :
– Le vendredi 25 Septembre lors de la Nuit Européenne des Chercheurs : nous animerons le Speed Searching à la Cité de l’Espace. En tête à tête avec une chercheuse/un chercheur, vous aurez l’occasion de lui poser toutes les questions que vous souhaitez, et découvrir ainsi un métier passionnant. Plus d’informations sur le site de la Nuit des Chercheurs.
– Le dimanche 11 Octobre : Un dimanche au bord du lac, parc de la Reynerie. Venez nous retrouver et découvrir la vie mystérieuse cachée dans le sol, juste sous nos pieds.
– Le mercredi 15 et samedi 17 Octobre à la médiathèque de Tournefeuille. En complément d’une exposition sur la ruse animale, nous vous proposons de venir découvrir des rois du camouflage : les phasmes!
Nous participerons cette année aux événements suivants :
– Exposcience Midi-Pyrénées 2015 (du lundi 11 au mercredi 13 mai 2015 à Toulouse) : sur le thème de la lumière, nous animerons des ateliers sur la pollution lumineuse et son impact sur la faune sauvage.
– Fête des CLAE (mercredi 3 juin 2015 à Auzeville-Tolosane) : nous proposerons des ateliers sur le thème de la pollinisation avec entre autres fabrication de fleurs en papier à ramener chez soi.
– Nuit des Chercheurs 2015 (25 Septembre 2015 à Toulouse) : venez participer au Speed-Searching animé par Honua ! En tête à tête avec un chercheur, vous avez 10 minutes pour lui poser toutes les questions que vous voulez.